Le « philosopher », pour Spinoza, était une pratique visant à acquérir l'intelligibilité de la relation entre soi et l'univers. Il a pensé cette relation comme celle d'un mode à la substance unique, i.e., Dieu ou la Nature.
Le premier essai de ce livre établit que la distinction rigoureuse entre les deux causalités dans la première partie de l'Éthique provient de l'infinitude et de la finitude d'une chose singulière, et que cette distinction devient le noyau méthodologique qui déploie l'épistémologie, le traité des affects, et enfin l'éthique à partir de la deuxième partie.
Le deuxième essai a pour objet d'examiner la thèse sur l'éternité de l'esprit développée dans la seconde moitié de la cinquième partie de l'Éthique. C'est à la question « qu'est-ce qui prouve l'individualité finalement ? » qu'aboutissent les problèmes de cette moitié, ou plutôt qu'aboutit toute l'Éthique.