"Bien sûr, je l'ai oublié. Fares..." Serait-ce une litanie que je récite sans cesse pour me convaincre que c'est possible ? Suis-je faible au point de prier de toutes mes forces pour effacer de ma mémoire notre histoire, son visage et ses mots ?
Tout doit s'évaporer dans les méandres et les failles de mes souvenirs. Il en va de l'équilibre du bonheur insufflé par mon mari.
Oui, je voulais à tout prix l'oublier mais il a resurgi dans ma vie. Empoignant mon coeur, torturant ma raison, alors même qu'il me rappelle qu'un homme comme lui ne s'oublie jamais.